Mes sincères sympathies Diana et Alexander . Vous avez fait preuve d’une grande force et d’un courage immense en l’accompagnant avec tant d’amour et de présence jusqu’à ses derniers instants. M. Borra était une personne d’exception , un être débordant d’imagination , les yeux bleus pétillant de malice , il avait toujours une blague à raconter pour faire rire les autres . Qu’il repose en paix et qu’il veille sur ses enfants , sur ses petits enfants et tout ceux qui ont eu la chance de croiser sa route . Je suis très fière que mon garçon porte son nom et je suis sûr qu’il aura la chance de lui faire honneur toute sa vie à la grandeur de l’homme qu’il était . Sophie - Maman de Mateo

Alexander et Diana, nous vous offrons nos plus sincères sympathies pour le décès de votre père. Nous sommes de tout coeur avec vous. Christine et Bertrand

Mes sincères sympathies à toute la famille.

Toutes mes sympathies à la famille et aux amis de M. Borra. J'ai eu le privilège d'avoir Ermanno comme professeur pendant mes études en genie. C'était un homme brillant, passionné et intéressant, qui savait comment capter l'intérêt de son auditoire et transmettre sa curiosité pour le monde qui nous entoure. Bon courage dans cette épreuve !

J'ai connu Ermanno alors que j'étais étudiant à la maîtrise à l'Université de Montréal. Une nuit à l'Observatoire du Mont-Mégantic, alors que j'observais avec le polarimètre qu'il avait construit, il m'a appelé pour me demander d'en prendre bien soin et me souhaiter bonne chance avec mes observations. Bien des années plus tard, je suis devenu son collègue à l'Université Laval. La dernière fois que j'ai échangé avec lui, c'était au début de la COVID; nous échangions de temps en temps, question de savoir comment on allait. Mes plus sincères condoléances à toute sa famille et amis.

Un arbre est planté à la mémoire du défunt

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C’est avec la plus grande tristesse que j’ai appris le décès de mon ex-collègue Ermanno Borra. Nous nous étions connus en 1969 alors que nous menions nos études de doctorat en astronomie à l’université Western Ontario, à London, Ontario; nous y étions parmi les rares francophones. (Ermanno avait passé une bonne partie de son enfance et de son adolescence en RDC, alors appelé Congo belge.) Ayant complété nos doctorats à une année d’intervalle, nous nous sommes retrouvés ensuite en Californie en 1973; Ermanno était Carnegie Fellow aux Observatoires du Mont Wilson et du Mont Palomar; j’étais chercheur postdoctoral au California Institute of Technology, une institution voisine et nous nous voyions régulièrement. Nos routes se sont séparées, jusqu’en 1977, lorsqu’Ermanno m’a approché pour que je pose ma candidature à un nouveau poste de professeur en astronomie au Département de physique de l’Université Laval. C’était la naissance de la recherche en astrophysique au Québec. Nous avons travaillé pour concevoir et construire les nouveaux instruments de recherche pour le télescope de l’Observatoire du Mont Mégantic mis sur pied par des équipes de chercheurs de l’Université de Montréal et de l’Université Laval. Tous ceux et celles qui l’ont connu, de même que ses étudiants, se souviennent: Ermanno débordait d’énergie et proposait sans cesse des avenues originales en recherche. Il dérangeait certainement, mais faisait avancer les choses. Nous avons eu des échanges parfois vifs. Il fut la source de plusieurs initiatives. Ensemble nous avons lutter pour assurer la survie, d’abord fragile, du programme de recherche en astrophysique à U Laval. Nous avions mis ensemble un programme de conférenciers où chacun des membres du groupe d’astrophysique s’engageait à inviter trois chercheurs d’ailleurs pour passer quelques jours et échanger avec les étudiants. Je garde un souvenir d’une personne pleine d’énergie. Je lui rends hommage tout en offrant mes plus profondes sympathies aux membres de sa famille. Jean-René Roy, le 8 novembre 2015

J'ai effectué mes études graduées à l’Université Laval (1980-85) alors que le groupe Astrophysique, tout nouveau, était composé des Dr.'s E. Borra, J.-R. Roy et E. Hardy. La demi-douzaine d’étudiants gradués que nous étions formait avec nos professeurs un groupe dynamique, et soudé. Bien que mes thèses aient été conduites sous la supervision du Dr. J.-R. Roy, les interactions étaient multiples avec les Dr. Borra et Hardy. J'ai aussi eu le privilège de participer aux premiers travaux exploratoires sur les miroirs liquides avec Ermanno. Malgré les dificultés et les premiers déboires, son enthousiasme débordant et son optimisme sans limite nous ont menés rapidement à des résultats probants, qui ont conduit par la suite à des projets de miroirs liquides plus importants. Ne mentioner que ce projet ne fait pas honneur à sa capacité de travail et la productivité d' Ermanno. Ces quelques années dans un petit, mais productif milieu de recherche ont été extrêmement formatrices pour moi et les enseignements d'Ermanno et de ses collègues m'ont guidé tout au long de ma carrière. La nouvelle de son décès m'attriste beaucoup et mes pensées accompagnent toute sa famille dans ce moment difficile.

Je tiens à exprimer mes sincères condoléances à la famille d'Ermanno en cette période difficile. Ermanno m'a accepté comme doctorant au Centre d'optique, de photonique et de laser (COPL) de l'Université Laval, où il a été mon directeur de thèse de 1991 à 1995. Il a toujours été un mentor dévoué, et ensemble, nous avons relevé les défis liés au développement d'un correcteur optique pour son concept bien connu de télescope à miroir liquide. Nous avons exploré ensemble la conception optique afin de corriger l'aberration optique du télescope à miroir liquide esclave zénithal tout en observant les champs de vision hors axe. Ermanno a toujours soutenu avec enthousiasme mes voyages et mes collaborations avec ses collègues experts en optique astronomique, tels que Harvey Richardson de l'université Victoria et Gérard Lemaitre de l'Observatoire de Marseille. Il était plus qu'un simple directeur de thèse, il est devenu un bon ami. Nous plaisantions souvent sur le contraste entre nos origines respectives : deux hommes originaires de régions tropicales chaudes, Ermanno du Congo et moi-même du Brésil, bravant le froid du nord du Québec pour tester le mercure et le gallium-indium comme surfaces réfléchissantes optiques. Ce fut une période vraiment merveilleuse pour un doctorant et son directeur de thèse dans la belle province de Québec. Ermanno a joué un rôle important dans ma carrière en m'encourageant à accepter un poste de post-doctorant auprès de Roger Angel à l'observatoire Steward de l'université d'Arizona. Un an après mon arrivée, j'ai rejoint le laboratoire national NOAO/AURA/NSF, où j'ai occupé le poste de scientifique optique pour divers projets liés aux télescopes et aux instruments astronomiques. Aujourd'hui, au CNRS en France, je m'inspire constamment de l'enthousiasme d'Ermanno pour relever les défis de l'innovation et de l'excellence dans la recherche et le développement d'instruments astronomiques. Je tiens à rendre un hommage sincère à mon cher directeur de thèse et ami. Merci pour ton amitié, repose en paix et bonne route. — Gil

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J'apprends avec une grande tristesse le décès d'Ermanno. Je viens de lire les messages de mes collègues et amis de l'Université Laval où j'ai gardé des souvenirs qui ont forgés mon esprit de chercheur jusqu'à aujourd'hui. J'étais encore en France au Lycée quand j'en entendu parlé de miroirs liquides. Arrivé à l'Université Laval par les hasards de la vie, je savais que mon parcours de chercheur commencerait par là. Entouré de chercheurs brillants (Jean-René, Eduardo, Gilles, Serge, Carmelle, Laurent) et d'étudiants passionnés, j'ai été étudiant d'été avec Ermanno deux années de suite sur l'analyse des quasars sur plaque GRISM, puis des tests de mouillage de mercure sur substrat epoxy. J'ai continué en Maîtrise avec lui sur les méthodes de détection automatique d'objets avec filtres à bandes moyennes, enfin comme étudiant en thèse entre Québec et Vancouver (j'avais posé comme condition à Ermanno pour faire ma thèse avec lui de voir autre chose que Québec), simplement intitulée "astronomie avec miroirs liquides". Une expérience de vie, de chocs, de conflits et une école de persévérance. On ne passe pas tant d'année auprès d'un mentor sans en être durablement marqué. Ermanno avait ces qualités indispensables au chercheur que sont l'opiniâtreté et l'optimisme contagieux. Bien sûr, il pouvait être arrogant et têtu, mais il avait cette capacité de meneur d'homme et de constance pour ses étudiants, véritable moteur débordant d'énergie et une gentillesse toujours présente encourageant sans cesse à se dépasser. Grâce à Ermanno, je suis devenu un vrai chercheur. A toute la famille Borra, Savard, Le-Trung Nguyen, je sais bien que les mots sont dérisoires face à l'absolu de la disparition d'un proche. Mais je souhaiterais quand même vous dire que le vide laissé par Ermanno, à l'image de la place qu'il occupait pour chacun de vous n'est pas vraiment vide. C'est un espace qui, avec le temps, bouillonnera de souvenirs joyeux autant de pépites laissées à chacun par Ermanno. Ce temps viendra, mais c'est encore le temps du deuil et aujourd'hui je suis triste et je pense à vous tous.

Inévitablement, le décès d’une personne qu’on a longtemps côtoyée fait remonter en mémoire des souvenirs et des anecdotes. Ce sont parfois de petits détails qu’on croyait avoir oubliés. Dans le cas d’Ermanno, l’image qui me revient est celle d’une section de sa bibliothèque qui attirait mon regard lorsque je m’assoyais face à lui dans son bureau. Une section de grands livres noirs typiques des mémoires et des thèses déposés à l’université Laval. En regardant ces livres, je ne pouvais m’empêcher de penser à tous ces étudiants qui avaient été assis dans cette chaise avant moi, et qui étaient maintenant éparpillés un peu partout dans le monde. C’est une image claire et forte qui représente bien le processus de recherche et de la transmission des connaissances qui ont été au cœur de la vie professionnelle d’Ermanno. J’offre mes plus sincères condoléances à sa famille, ses collègues et ceux qui ont connu Ermanno. Grégoire Tremblay