Bonjour Liliane, J'ai appris par courriel émanant de mon frère Gilles que ta mère Gabrielle était décédée à la mi-mai. Ma soeur Lise m'a même donné de vive voix des échos de sa visite au salon funéraire et des funérailles. J'ai encore en ma mémoire la dernière rencontre que j'avais eu avec ta mère quand j'allais voir maman au centre d'hébergement face au couvent de Lauzon. On avait causé quelque peu ensemble, comme ça arrivait de temps à autres. Sache que j'aurais bien aimé m'y rendre, mais mon état actuel ne le permet pas. J'ai connu en février dernier la paralysie d'une des deux cordes vocales, ce qui m'empêche de parler comme il se doit. Il s'agit d'un virus très vigoureux. J'ai passé depuis de nombreux tests ; on n'arrive pas encore à trouver les moyens de l'enrayer. J'ai pu faire du ministère dans ma paroisse depuis, mais rien qui demandait la parole en public. Je peux parler avec une personne tout près, mais avec difficultés et besoin de répéter. Je vais donc prendre ma retraite à la fin de juin, après 45 ans de ministère actif sans arrêts autres que mes vacances annuelles de 4 semaines. Donc, je ne rougis pas de ce qu'ai pu faire dans Charlevoix, Portneuf, Québec et l'Amiante où je suis curé depuis près de 4 ans. À 70 ans, c'est raisonnable. Je me souviens de la rencontre imprévue nous avons eu sur le stationnement d'un centre d'achats de Lévis en 2012, je crois. De belles retrouvailles. Je te présente, à toi l'aînée et à tous les membres de ta famille, soeur et frères et les conjoint-e-s, mes sincères condoléances. Comme je dis ma messe seul depuis 3 mois en raison de mon incapacité de parler en grand public, j'honore des intentions de messe chaque fois que je célèbre. Lundi matin, 27 matin, je dirai ma messe aux intentions de ta mère tout spécialement. Mes salutations et mes pensées sont avec toi et toutes les personnes endeuillées de la famille. Un cousin, Jean-Marie Chamberland, ptre

Bien que les fleurs se fanent, meurent et disparaissent, leurs précieux parfums demeurent toujours. Tout comme ces fleurs éclatantes, ceux que nous aimons ne meurent jamais ; ils demeurent avec nous à jamais, empreints dans nos souvenirs précieux.

Bien que les fleurs se fanent, meurent et disparaissent, leurs précieux parfums demeurent toujours. Tout comme ces fleurs éclatantes, ceux que nous aimons ne meurent jamais ; ils demeurent avec nous à jamais, empreints dans nos souvenirs précieux.