Au CHSLD Côté-Jardins, le 5 septembre 2024, à l’aube de ses 79 ans, est décédé monsieur Jean-Guy Lacroix, époux de madame Lucie Verreault, fils de feu madame Rachel Roy et de feu monsieur Émile Lacroix. Il demeurait à Québec.
La famille recevra les condoléances, en présence des cendres, à la:
Coopérative funéraire des Deux Rives
Centre funéraire du Plateau
693, avenue Nérée-Tremblay Québec (Québec) G1N 4R8
le samedi 28 septembre 2024, de 13 h 30 à 15 h 30. Une cérémonie hommage sera célébrée au salon le même jour à 15 h 30.
Outre son épouse, madame Lucie Verreault, il laisse dans le deuil ses enfants: Anick Lacroix et Pierre-Antoine Lacroix (Anne-Michelle Ouellette); ses petits-enfants: Simon et Hugo Paradis-Lacroix, leur père François Paradis; Laurie et Émile Lacroix; ses soeurs: feu Danielle Lacroix (Benoît Gagnon) et Anne-Marie Lacroix-Vega (Paul Vega); ses beaux-frères et belles-soeurs: Lise Verreault (feu Yoland Croteau) et Hélène Verreault (Jean-François Turcotte) ainsi que plusieurs neveux, nièces, cousins, cousines, amis et anciens collègues.
Sincères remerciements à tout le personnel soignant du 3e Château du CHSLD Côté-Jardins pour tous les bons soins et attentions tout au long de son séjour et particulièrement à ceux qui nous ont accompagnés dans les derniers moments.
Vos témoignages de sympathie peuvent se traduire par un don à l’un des organismes suivants :
Société Alzheimer de Québec
https://www.societealzheimerdequebec.com/
La Fondation Côté-Jardins
https://fondationjhsl-cj.com/
Des formulaires seront disponibles sur place.
Messages de sympathie
J'ai appris récemment le décès de Jean-Guy. J'ai connu ''JG'' (on le surnommait ainsi) lorsque j'étudiais au cégep de Limoilou, au milieu des années 1970. Par la suite, je le revis occasionnellement à l'UQAM. Mes discussions avec ''JG'' m'ont éclairé sur certains enjeux. Il contribua à mon cheminement intellectuel et de militant syndical. Je garde le souvenir de sa rigueur intellectuelle et son sens de l'humour. A toute sa famille, mes plus sincères condoléances.
- Sylvain Proulx, le
16 janvier 2025
J’ai perdu un grand ami, un collègue généreux et fidèle, un homme au tempérament entier, tout à la fois passioné et sanguin, sérieux et moqueur. Nous avons été l’un comme l’autre professeur-chercheur à l’UQAM, lui au département de sociologie, moi au département de communication. Nos routes se sont croisées au milieu des années 80, à l’occasion d’audiences publiques sur la politique technologique québécoise. Elles ne se sont plus séparées.
Nous avons fondé ensemble et co-dirigé pendant une vingtaine d’années le GRICIS, devenu sous la houlette d’Éric George, le CRICIS, (centre de recherche interuniversitaire sur la communication, l’information et la société). Dans ce cadre, nous avons participé à moult activités académiques, et développé de nombreuses collaborations internationales durables.
Jean-Guy était un intellectuel critique, un citoyen indigné devant toute forme d’injustice et d’exploitation. Un sociologue engagé, dans le domaine de la culture, en particulier. Il a fait œuvre de pionnier en menant une enquête socio-économique sur le travail des artistes et publié en 1990 un livre intitulé, La condition d’artiste, une injustice. Dix ans plus tard, il a publié un cri du cœur, avec Jacques Mascotto, intitulé Manifeste pour l’humanité (2000), une critique radicale du capitalisme et un appel au dépassement collectif.
Jean-Guy aimait la controverse et la discussion. Il exprimait ses idées avec force et conviction. Il forçait parfois la note, montait le ton, mais sans verser dans l’insulte ni l’injure. Homme de principes, il n’était pas pour autant dogmatique. Quand on le somma un jour de renoncer à sa relation amoureuse, pour des raisons idéologiques, il n’a pas hésité longtemps. Il a choisi Lucie.
Ses anciens étudiants et ses anciennes étudiantes vous le confirmeront, Jean-Guy était un excellent pédagogue et un directeur de mémoire ou de thèse attentionné, disponible, prodigue de ses conseils et commentaires. Sa graphie posait cependant parfois problème. Il arrivait que Jean-Guy n’arrive pas lui-même à relire les notes qu’il avait écrites en marge du texte ! C’est arrivé aussi lorsque nous écrivions des textes en commun.
Nous avons fait plusieurs voyages ensemble, pour participer à des activités académiques mais aussi pour le plaisir, quelquefois en compagnie de nos épouses respectives, Céline et Lucie. Nous avions des goûts communs pour l’histoire, la culture, la géographie. Nous avons beaucoup discuté, festoyé et rigolé. Amateurs de bonne chère et de bon vin, nous avons partagé nombre de bons repas, tantôt chez les uns, tantôt chez les autres, parfois au restaurant ou ailleurs. Je me souviens, en particulier, d’un pique-nique mémorable que nous avons fait tous les deux en 1998, assis sur un banc sur le bord de la Garonne, avec une baguette, des rillettes, du fromage et une bouteille de Margaux (un Labégorce-Zédé). Deux épicuriens en cavale. La première chose que nous avions faite, en arrivant dans le Bordelais, avait été de nous acheter chacun un petit verre à dégustation.
Le Jean-Guy d’âge mur rayonnait de force et d’énergie. La vieillesse et la maladie l’avaient malheureusement fragilisé. Je l’ai vu, ces dernières années, affaibli, marcher d’un pas mesuré, mal assuré. Ce n’était plus le Jean-Guy que j’avais connu. Mais j’ai découvert une autre facette de son humanité, de notre humanité : la fragilité. Je l’ai trouvée émouvante, mais c’est dur à prendre.
Au CHSLD du Jardin, le professeur, comme l’appelait gentiment un aide-soignant, avait une réputation de douceur et de gentillesse. Fini le temps des emportements. Quelle tristesse, quand on pense à la passion qui animait Jean-Guy ! Mais quelle consolation de savoir qu’il a fini apaisé ! À chacune de mes visites au CHSLD, j’ai été intrigué par un comportement de Jean-Guy : il tapotait constamment des doigts sur les tables, les bords de fenêtres, les murs. Impossible de savoir pourquoi; Jean-Guy ne s’exprimait plus clairement. Mon interprétation ne peut bien sûr être vérifiée mais je veux voir dans ce comportement répétitif la dernière manifestation de sa passion et de ses réflexes de chercheur. Même lorsque ses facultés intellectuelles s’étaient grandement détériorées, Jean-Guy interrogeait toujours : Toc, toc, toc, est-ce bien réel ? Toc, toc, toc : Sésame, ouvre-toi !
C’était Jean-Guy jusqu’au bout : une personne attachante, un intellectuel passionné et un infatigable chercheur.
- Gaëtan Tremblay, le
30 septembre 2024
Très Sincères Sympathies et bon courage dans cette épreuve !️
- La famille Lavigueur ( Carolle, Jacques, Daniel), le
29 septembre 2024
Nous vous offrons à toi, chère Lucie, et à ta famille nos plus sincères condoléances. Nous gardons de très bons souvenirs de votre accueil chaleureux à Aix-en-Provence pour moi, et à Cap-aux-Oies pour nous deux. Affectueusement, les Duguay Sheitoyan, Victor et Louise
- Louise Duguay, le
26 septembre 2024
Avec Jean-Guy, je perds un ami très cher. Je l'ai connu au tout début des années 1960 à l'Académie de Québec et nous ne nous sommes jamais perdus de vue depuis ce temps là. Faute de place, je n'évoquerai pas ici les étapes qui jalonnent ce long compagnonnage. Je me contente de rappeler quelques traits qui le caractérisent. Jean-Guy a été d'abord un militant intellectuel ( impliqué dans le RIN, le groupe En lutte !, le Mouvement socialiste notamment). Il a été ensuite un intellectuel engagé dans ses travaux sur la condition d'artiste et sur les industries de l'information et de la culture, tout à la fois descriptifs et critiques, démontrant leur fonction de rouages de la société capitaliste. Il était aussi un " manuel ", concevant et réalisant le chalet devenu la magnifique maison de Cap-aux-oies, haut lieu de rencontres scientifiques et conviviales. C'était un être profondément généreux comme en témoignent ses relations chaleureuses avec ses proches, ses amis et ses collègues . Pour moi c'était enfin un ami et un frère dont la disparition laisse un immense vide.
Jacques Pelletier, le 24 septembre 2024
- Jacques Pelletier, le
24 septembre 2024
À la manière de Pierre Bourdieu, Jean-Guy a toujours su inculquer à ses étudiant.e.s l’idée que le travail scientifique se fait avec passion et qu’il faut parfois (souvent) être en colère. Pour dénoncer les injustices, les relations de pouvoir et de domination, les inégalités, etc. Venant d’un milieu très populaire et ayant décidé d’étudier la sociologie, mon parcours n’a pas toujours été facile. Jean-Guy m’a pris sous son aile, précisément à partir de 1997. Il a cru en moi, avec détermination. Il m’a enseigné la sociologie, avec une grande rigueur méthodologique et épistémologique. Il m’a donné les outils me permettant de mieux comprendre le monde qui nous entoure. Il a été un véritable mentor, sans qui je n’aurais jamais pu faire la carrière que j’ai depuis au-delà de vingt ans. Jean-Guy était un chercheur engagé, passionné. Un humain avant tout, généreux, bienveillant, dévoué et fraternel. Je lui en serai reconnaissant pour toujours. Merci Jean-Guy ! Aux proches de Jean-Guy : mes plus sincères condoléances.
- Luc Bonneville, le
22 septembre 2024
C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris le décès de Jean-Guy que j’ai connu comme directeur de mémoire et dans le cadre du GRICIS, groupe de recherche qu’il co-dirigeait. J’en garde et garderai le souvenir d’un chercheur passionné, mais aussi d’un directeur humain et bienveillant. Mes sincères condoléances à toute la famille ainsi qu’à ses proches.
- Marie-José Raymond , le
20 septembre 2024
Chère Lucie, je t’offre toutes mes sympathies suite au décès de Jean-Guy. Cette triste nouvelle m’a prise par surprise tant Jean-Guy était l’image de la vitalité. C’est Yves Vaillancourt qui me l’a annoncée. Je garde de Jean-Guy et de toi les souvenirs d’une cohabitation heureuse en tant que copropriétaires sur l’avenue Lajoie. Je te souhaite d’être bien entourée par tes enfants et par tes amis de Québec. Si tu viens à Montréal, fais-moi signe. Avec toute mon affection. Marilyse
- Marilyse Lapierre, le
19 septembre 2024
Jean-Guy a été plus qu'un titulaire de maîtrise pour moi. IL Fût un théoricien, un maître à penser, un cerveau parmi les plus beaux, empathiques, capables et ouverts que j'ai eu à rencontrer. M. Lacroix laisse derrière lui un héritage intellectuel immense. Une vision du monde, une épistémè qui ne pourra dorénavant laisser personne de la sociologie indifférent.
Je retiens sa douceur, sa candeur, sa véracité, sa fugacité.
Je remercie ses proches de me l'avoir prêté durant de nombreuses heures pour m'aider à penser mon mémoire de maîtrise. J'étais jeune, j'étais con et il m'a aidé à devenir un adulte pensant et agissant.
Mes plus sincères condoléances à ses proches.
- Simon Bellemare, le
18 septembre 2024
J’ai reçu des témoignages de sympathie et d’estime du travail de Jean-Guy en provenance de France, d’Espagne, du Mexique et du Brésil. Je ne me sens pas autorisé à publier ici ces messages personnels mais je tiens à en révéler l’existence en ce qu’ils attestent du large rayonnement de sa contribution intellectuelle.
- Gaëtan Tremblay, le
18 septembre 2024
Mes sincères condoléances à Lucie et à toute sa famille. Je partage votre deuil car j’ai perdu un ami et un complice intellectuel de plus de quarante ans. Un homme généreux, un sociologue critique, un pédagogue attentionné, un citoyen indigné devant toute forme d’injustice et d’exploitation. Je serai heureux de lui rendre un hommage plus conséquent lors de la cérémonie de commémoration qui aura lieu le 28 septembre prochain.
- Gaëtan Tremblay, le
18 septembre 2024
En tant que directeur du département de sociologie lors de mon embauche, Jean-Guy a joué un rôle signicatif dans ma vie: je lui en serai toujours reconnaissant. Aussi l'épisode des séminaires que ce pédagogue passionné donnait avec Mascotto a marqué des cohortes d'étudiants qui en gardent un souvenir inoubliable: son départ me rappelle cette belle époque où il y avait une véritable vie intellectuelle à l'UQAM...
Mes condoléances à ses proches.
- Jean-François Filion, le
18 septembre 2024
J'adresse de France toutes mes sincères condoléances à la famille de Jean-Guy Lacroix et mes pensées chaleureuses de soutien à tous ses proches et amis. La communauté scientifique perd un grand chercheur doué d'une puissance critique dont nous avons aujourd'hui besoin, plus que jamais. Lisons et relisons ses écrits. Cela sera aussi pour nous notre manière de perpétuer sa mémoire.
- Christine Chevret, le
18 septembre 2024
Une perte immense. Mes sincères condoléances à la famille.
- Yves Théorêt , le
18 septembre 2024
Je suis attristé et ému par l'annonce. Quel être extraordinaire. Dans mon parcours universitaire, Jean-Guy aura été plus qu’un directeur de thèse. Brillant, animé, engagé, critique, taquin, sensible, humain, rassurant, il m'a profondément marqué et inspiré. Ma reconnaissance est totale. À toi chère Lucie, ainsi qu'à ta famille, j'offre mes sympathies. Mes pensées sont avec vous.
- Marc Lemire, le
17 septembre 2024
J'ai connu Jean-Guy alors qu'il était codirecteur avec Gaëtan Tremblay du Groupe de recherche sur les industries culturelles et l'informatisation sociale, le GRICIS. J'ai fait ma thèse à l'UQAM sous la direction de Gaëtan mais au fil des années, j'ai découvert en Jean-Guy un véritable chercheur critique, un superviseur de mémoire et de thèse remarquable et un citoyen qui était souvent enragé par ce qui se passait aussi bien près de chez lui qu’à l’autre bout de la planète. Si l’indignation était une valeur notable dans nos sociétés, Jean-Guy n’était certainement pas loin d’être numéro un ! Et puis d'un point de vue plus personnel, j'ai eu l'occasion avec ma conjointe, Maryse, d'aller plusieurs fois voir Jean-Guy et Lucie à Cap aux Oies au moment de la fête du travail juste avant la rentrée universitaire et c'était toujours un moment particulièrement agréable, l'un de mes moments préférés dans l'année... avec quelques propos bien sentis de la part de Jean-Guy évidemment !
- Éric GEORGE, le
17 septembre 2024
Jean-Guy était un chercheur passionné, animé, brillant, engagé.. un intellectuel.. quelqu'un, d'après ce que j'en ai su, de "droit dans ses bottes" comme on dit, de cohérent, d'"aligné".. Je ne l'ai pas vraiment connu personnellement ou à peine mais ses conférences, lorsque j'étais doctorante, m'ont très vite séduite; Sa voix, son ton, sa passion.. Il n'aura pas beaucoup profité de sa vie après la recherche et l'université... J'en suis attristée pour ses proches.. mais sachez que son "oeuvre", son enseignement a été d'une grande utilité à la société. Amitiés de France d'où nous lui rendrons hommage, en pensées et en silence. Sa progéniture peut être fière... Mes sincères pensées vous accompagnent... Hélène Bourdeloie
- Hélène Bourdeloie, le
17 septembre 2024
J’ai été ému d’apprendre le décès de Jean-Guy Lacroix. Et attristé. Dans les années 1970, j’avais choisi de me détacher du département de sociologie de l’UQAM pour créer dans cette université, un nouveau département qui deviendra, en 1975, le département des communications. Tout au long de sa carrière, Jean-Guy fut membre à part entière du département de sociologie. Tous les deux, par des trajectoires distinctes, nous avions choisi d’élaborer une critique des médias, notre objectif commun. Jean-Guy fut un penseur radical qui a laissé ses traces au sein de la communauté universitaire.
Salutations chaleureuses à ce chercheur remarquable.
Que mon soutien réchauffe votre coeur
- Serge Proulx, professeur émérite, École des médias, UQAM, le
17 septembre 2024
Sincères condoléances.
Jean-Guy a été mon directeur de thèse et il m’a littéralement « élevé » (dans tous les sens du terme). Je suis très reconnaissant pour son esprit critique et sa grande rigueur intellectuelle. Il m’aura permis de découvrir tout un horizon de pensées, Henri Lefebvre en tête. Je le vois encore, dans les colloques et réunions, écoutant activement les conversations. Et lorsqu’il se frottait ses grosses mains sur la table, nous savions que le geyser allait bientôt se manifester; une intervention à l ‘emporte-pièce qui immanquablement ramenait la discussion auront d’un thème ou d’une problématique fondamentale, trop vite oubliée. Il aura inspiré plusieurs générations de chercheur.se.s. Merci pour tout Jean-Guy.
Salut !
AM
- André Mondoux, le
17 septembre 2024
Mes sincères condoléances à Lucie et à toute la famille. De mes premiers pas au baccalauréat jusqu'au doctorat, Jean-Guy a été un mentor brillant et rassurant. Il y est pour beaucoup dans le professeur que je suis devenu et je lui en serai éternellement reconnaissant. Merci encore, merci toujours Jean-Guy.
- Jean=François Fortier, le
16 septembre 2024
Claire et moi voulons exprimer nos condoléances pour le décès de Jean-Guy que nous avons d’abord connu à Aix et où nous avions fêté sa soutenance de thèse. Quelle soirée ce fut! Ensuite, la vie a voulu que je devienne prof comme Jean-Guy à l’UQAM. C’est avec une grande tristesse que nous le voyons nous quitter.
Claire et Marcel Samson
- Marcel Samson, le
16 septembre 2024
"La perte d'un être cher ne doit pas nous faire oublier le bonheur de l'avoir connu..."
L'équipe de Côté Jardins
- CHSLD Côté Jardins, le
16 septembre 2024
Mes plus sincères condoléances. Que ce deuil nous aide à mieux saisir le sens de la vie et de la mort. Quant à Jean-Guy, il accède, je crois, à une autre vie, différente et plus belle.
Que mon soutien réchauffe votre coeur
- Réjean Mathieu, le
16 septembre 2024