Le matin du 19 mars, à l’âge de 91 ans, est décédé monsieur Louis-Philippe Pelletier. Il était le fils de feu Laura Gingras et de feu Luc-P. Pelletier; l’époux de feu Thérèse Côté; le frère de feu Paul-Émil (Denyse Dion); le père de Jean-Luc (Paule Cardinal), Denys, Hélène (Normand Morin), Bruno (Manon Bélanger); le grand-père de Maude, Valérie (Peter Parker), Éva, Dominic, dont nous saluons les mamans, Marie Lemieux et Martine Déchêne; l’arrière-grand-père de Félix, Émile, Oscar et Lilianne.
Philippe était aussi le beau-frère des membres de la famille Côté: Berthe, Georgette (feu Marcel Paquin), feu Philippe (Pierrette Rousseau), Georges-Julien (père mariste), feu Adrienne (feu Donald Anderson), Louisette (feu Gérard Pelletier). Il laisse également de nombreux neveux et nièces.
Philippe était un homme aux mille passions, volontaire et généreux, plein de ressources. Un être ardent dont le feu intérieur en a réchauffé plus d’un(!). Travailleur infatigable, la tête toujours pleine de projets, il était curieux de tout, ouvert sur le monde, mû par un profond désir d’apprendre. Excentrique? Oui, un peu. Disons, à tout le moins, qu’il n’était pas banal. Il nous aura marqués. Profondément. Nous pouvons maintenant le remercier.
Lui qui réfléchissait beaucoup sur le sens de la vie, ici, et au-delà; espérons qu’il a trouvé des réponses et que celles-ci lui conviennent.
Il appréciait la pensée de Pierre Teilhard de Chardin. Aussi, en conclusion, une citation que Philippe a soulignée dans un de ses livres:
«Il n’y a pas si longtemps, coupant à travers champs pour gagner les lignes (j’allais du côté d’Hurtebise, qu’on voyait fumer à cinq kilomètres de là), quand je fus soudain interpellé par un paysan qui me reprochait de traverser ses labours. Le bonhomme avait raison de se plaindre. Mais en l’entendant, j’éprouvai un choc intérieur, un vertige, comme si je tombais de très haut… Nous avions l’air de deux êtres pareils, lui et moi. Nous parlions les mêmes mots. Mais lui, il était confiné dans ses préoccupations de «terreux» individualiste. Et moi, je vivais la vie du front. – Qui n’a pas éprouvé, en permission, en se retrouvant au milieu de gens et de choses qui l’accueillaient comme autrefois, cette impression mélancolique d’être un étranger, ou un disproportionné – comme si entre les autres et soi, se fût creusé un abîme, visible d’un seul côté – pas du leur, justement.»
Philippe abritait une intense sensibilité. Cela ne l’empêchait pas d’avoir un sens de l’humour décapant et de faire preuve de légèreté. C’est pourquoi, c’est en empruntant son expression si personnelle de saluer que nous lui disons «Toudelou».
La famille recevra les condoléances au:
Coopérative funéraire des Deux Rives
Centre funéraire du Plateau
693, avenue Nérée-Tremblay, Québec G1N 4R8
Informations: 418 688-2411
Envoi d'un message de sympathie
Télécopieur: 418 688-2414
www.coopfuneraire2rives.com
Le vendredi 1er avril 2016 de 19 h à 22 h. Le service religieux sera célébré, en présence des cendres, le samedi 2 avril 2016, à 11 h, en l’église St-Jean-Baptiste de la Salle (2550, rue Biencourt, Sainte-Foy). Rendez-vous directement à l’église. L’inhumation se fera au cimetière Belmont, après les funérailles.
Nous tenons à remercier le personnel des Jardins du Haut Saint-Laurent ainsi que madame France Renaud, pour ses visites attentionnées et ses gâteries sucrées.
Si vous le désirez, vous pouvez adresser vos dons à la Fondation de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ) 2700, chemin des Quatre-Bourgeois, bureau Y-2315, Québec (Québec), G1V 0B8, téléphone: 418 656-4999, site web : www.fondation-iucpq.org. Des formulaires seront disponibles sur place.