Mes plus sincères condoléances à vous!
J’ai de bons souvenirs de nos visites en famille chez vous quand nous étions à petits!
Claudia xxx
- Claudia Laperrière , le
8 novembre 2020
Quand j'avais 19 ans, j'ai déménagé de Toronto à Québec pendant un an et je suis resté chez mon oncle Dick et ma tante Ghislaine. Jacques, étant le frère de Ghislaine vivait dans un appartement au sous-sol de la maison. Jacques était un jeune homme à cette époque et m'a accueilli dans sa vie. Nous avons apprécié de nombreuses conversations intenses. bonne musique et jeux d'échecs. Plus de 40 ans plus tard et ma relation avec Jacques brille toujours dans mon cœur. Mes condoléances vont à la merveilleuse famille de Jacques, Ghislaine, Kim et Kevin. Que Jacques continue de brûler dans vos cœurs. - traduit de l'anglais. - Ted Cordina
- Ted Cordina, le
4 novembre 2020
Sincères condoléances à vous deux Micheline, Ghislaine et vos familles. La vie est éphémère mais le souvenir de notre cher neveu Jacques reste. Nous vous souhaitons beaucoup de courage. Lucien, Claudette, Yogi et Éric.
- Claudette Burns Jacques, le
3 novembre 2020
Jacques était un ami de très longue date. Je le savais malade mais je ne pensais pas qu’il partirait si rapidement. Je me rappelle nos discussions lors de nos petites soirées autour d’un bon repas. Je sais qu’il était très proche de vous et je me joins à Michel pour vous offrir mes plus sincères sympathies.
- Marie -Hélène Masson, le
2 novembre 2020
Jacques a été, pour moi, l’ami, le confident, celui avec qui on échange non seulement sur les questions de l’heure, mais sur les questions existentielles et les sujets personnels.
Il était d’une grande sensibilité et très intéressant. En effet, ses lectures en littérature française, anglaise, russe, japonaise etc lui permettaient de nous transmettre beaucoup. Parce que l’étendue de sa culture était si grande, il aurait pu, à mon avis, être professeur à l’université. Marie-Hélène et moi l’encouragions à travailler dans une librairie (où, à l’occasion, il aidait les libraires à répondre aux questions pointues de leurs clients!).
Il est bien dommage que sa marginalité sociale et sa façon d’être ne lui aient pas permis de s’intégrer dans le monde du travail. Cela lui a valu plusieurs sacrifices dans sa vie bien sûr : pas de conjointe, pas de luxe, pas d’ordinateur, pas de télé ni même de téléphone. Bref, une véritable vie d’anachorète des temps modernes dont l’ermitage était composé de murs de livres. Mais c’était son choix et il l’assumait sans jamais s’en plaindre. Au moins avait-il sa famille près de lui, une famille à laquelle il était attaché et dont il nous parlait beaucoup.
A mon retour d’Angleterre à l’automne 69, Jacques a été mon premier ami. Je n’avais plus d’affinités avec les amis d’enfance que j’avais laissés avant mon séjour là-bas. J’ai rencontré Jacques sur l’autobus qui nous ramenait du collège des jésuites. Quel personnage original! Nous nous sommes rapidement invités. Que de soirées passées à échanger nos points de vue sur l’origine du monde, sur Albert Camus, sur Heidegger, sur l’URSS, sur la politique du Québec pour laquelle nous différions alors de points de vue, sur la vie et autres sujets philosophiques.
C’est tout cela qui vient à mon esprit lorsque je pense à Jacques. Au fil du temps, il m’a fait découvrir des auteurs et, au cours des années 80, il m’a remis au moins une vingtaine de cassettes de musique remplies de toutes les découvertes qu’il avait faite et qu’il croyait m’intéresser. Quel travail! Ma culture musicale vient en grande partie de lui! C’était un gars brillant, ses points de vue étaient solides et articulés. Il fondait ses opinions sur ses propres réflexions plutôt que sur l’idéologie dominante, ce que j’appréciais beaucoup.
J’ai toujours senti une grande réciprocité dans notre attachement amical. Une amitié de 50 ans se termine trop tôt, il me manque, il faut avaler la pilule, il faut accepter l’absurde. Au moins puis-je me dire que je suis heureux d’avoir eu un tel ami.
Michel Tardif
- MICHEL TARDIF, le
2 novembre 2020
Nos plus sincères condoléances.
Jacques était une personne qu'on appréciait.
Nous regrettons son départ.
- Fance Larocque et Michel Marchand, le
2 novembre 2020